La mort : une interrogation majeure !
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Que nous disent les textes des pyramides, vieux de 4500 ans ?
Et les textes des sarcophages, presque aussi vieux (3800 à
4200 ans) ?
Et les papyrus déposés près du défunt,
improprement appelés «Livre des
Morts», vieux de 3600 ans ?
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Les Anciens Égyptiens ont développé une majestueuse
magie de l'au-delà.
Pour eux la mort n'existe pas.
C'est un changement de condition auquel cette vie était la
préparation et l'initiation. Leur principal soucis était
de quitter ce monde d'un cœur léger pour une autre vie,
vers le champs des Bienheureux.
La personne morte fait semblant de dormir. Autour d'elle reste active
une première âme, le double, ou Ka,
servie par le corps pendant la vie terrestre, sa servante diligente,
maintenant embaumé. La seconde âme, l'Oiseau divin
ou le Ba, s'est envolée vers les régions
des purs esprits.
La troisième âme, la parlante, le lumineux, le Khou,
s'en va faire la confession du mort et plaider sa cause devant le
Tribunal d'Osiris, le Dieu bleu, l'Immobile de Cœur, assisté
de quarante-deux assesseurs.
Elle passe successivement les douze portes, entre les deux protectrices,
Isis et Nephtys.
Thôt, le divin greffier, pèse le cœur du défunt,
le cœur qui lui vient de sa mère, en mettant dans l'autre
plateau de la balance Maât, la Vérité-Justice.
Les initiés Égyptiens se sont penchés sur le
problème de la mort et de l'au-delà.
Ils avaient une connaissance mystique de cet état en se mettant
en catalepsie, selon Paul Brunton.
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