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Nouvelles Hiéroglyphes
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Les révélations géodésiques de la Grande Pyramide

  • Dans son remarquable ouvrage, l'Astronomie égyptienne (Gauthier-Villars, Paris, 1934), E. M. Antoniadi reprend et amplifie les constatations faites par de nombreux savants en ce qui concerne les pyramides. Le caractère astronomique de ces constructions est, selon lui, établi par trois genres de considérations :
    1) Elles sont presque exactement et intentionnellement, sur le 30e parallèle de latitude nord ;
    2) Elles sont merveilleusement orientées sur les points cardinaux, ainsi que cela fut signalé par le Français de Chazelles, dès 1694 ;
    3) Leurs couloirs inclinés étaient, avant leur fermeture, des instruments méridiens colossaux, de beaucoup les plus grands qui aient jamais été construits.

grande pyramide

Voici pour l'utilité extérieure des pyramides. Quant à la destination proprement intérieure du monument principal l'explication donnée par la tradition est qu'il s'agissait d'un temple d'initiation aux caractéristiques complexes.

PyramidesLes pyramides du plateau de Gizeh sont parfaitement orientées... On est médusé devant les connaissances que pouvait avoir l'élite égyptienne pour construire cette grande pyramide. Que la Mésopotamie ait été très avancée en astronomie, c'est possible, mais par rapport aux Égyptiens qui furent les premiers astrologues, à en juger par les inscriptions hiéroglyphiques, leur calendrier et leur zodiaque, ainsi que les données trouvées dans la Grande Pyramide de Gizeh par nos scientifiques. L'hypothèse n'est évidemment pas invraisemblable, mais elle se heurte à plus d'une difficulté. Mesurer le globe terrestre, par exemple, suppose des voyages. Or, nos égyptologues n'imaginaient pas que, au temps des premières dynasties, les Égyptiens naviguaient hors de leur contrée. Comment s'y sont-ils pris ? A force d'étudier les phénomènes célestes, ils devinrent les Maitres du Temps et de l'Espace, de la navigation, de l'architecture, de l'organisation, comme de l'agriculture, ce qui explique l'éclosion de La Civilisation.
La connaissance approfondie de notre planète en tant que forme et dimensions est d'une difficulté extrême. Nous y avons mis des siècles pour y arriver.
Dès qu'on eut acquis la conviction que la terre ressemblait à une boule lancée dans l'espace, comme Mars, la Lune ou Jupiter, il vint à l'idée des savants de mesurer une portion du globe pour en déduire sa grosseur réelle. Un méridien est un grand cercle passant par les pôles ; il contient donc 360 degrés. Or, si nous vous avions la valeur de un degré, une simple multiplication nous dirait la longueur de sa conférence entière. Mais alors, comment savoir qu'on a parcouru un degré en allant du nord au sud ? Quelle était la marche à suivre pour mesurer un degré ? Ici, l'astronomie intervient : toutes les fois que nous montons vers le nord, un examen, même superficiel, de la voûte céleste indique à l'observateur que son pôle monte dans le ciel. Dans les régions septentrionales, l'étoile polaire est presque au dessus de nos têtes, et, tout compte fait, le pôle céleste monte de un degré dans le ciel lorsque nous avons parcouru un degré sur la terre. Tel est le principe de la méthode. Les applications ne furent cependant pas sans difficultés. Il faut de nombreuses années d'observations du mouvement des astres dans le ciel et des notions de mathématiques. Et pourtant les anciens égyptiens y étaient arrivés bien avant nous !

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