Les nombres 3 et 7 jouent un rôle significatif dans la forme
pyramidale. En outre elle a 4 côtés à sa base,
4 arêtes à sa masse. 5 faces et 5 angles (nombres caractéristiques
du système décimal, qui est le système numérique
de la Grande Pyramide).
Le nombre 1 est illustré par le cercle (ou par le point
qui n'a ni diamètre ni circonférence) : l'unité,
l'Un
Le nombre 2 : la dualité est partout (mais “jamais
deux sans trois”...)
Le nomre 3 : la tri-unité : tout se manifeste par trois
éléments (Loi du triangle)
Le nombre 5 : pentagramme de l'homme (la tête, les 2 membres
supérieurs et les 2 membres inférieurs)
Le nombre 6 : le triangle matériel et le triangle spirituel
s'entremêlent, c'est l'équilibre dans ce monde.
Le symbolisme renvoie à la science des nombres, transmise
par les prêtres Égyptiens à Pythagore.
De nombreuses légendes traditionnelles font état d'un
anneau magique et il figure sur de nombreux bas-reliefs anciens dans
la main de personnages de haut rang, et dans des contrées diverses
assez éloignées. En Égypte, c'est l'anneau chen
qui représente l'éternité, la force et la durée
universelle. Or, les anneaux en métal précieux forment
des bagues, des bracelets ou des couronnes. Chez les Celtes, les nobles
portaient un bandeau d'or ou d'argent pour tenir leur chevelure, c'est
sans doute à l'origine de la couronne royale (?). Les dieux
égyptiens tiennent l'anneau à la main, c'est un symbole
de pouvoir. Le hiéroglyphe qui circonscrit le nom de pharaon
(appelé “cartouche”)
ressemble beaucoup à l'anneau chen.
Le cercle symbolise l'éternité
La
croix ansée (ankh) est le symbole de la vie éternelle.
C'est aussi un hiéroglyphe, le souffle
de vie, le nœud qu'on dénoue à la mort (nœud
d'Isis), car, depuis la naissance, nous sommes liés par des contingeances
matérielles.
Composé d'un anneau et du Tau, ce signe semble avoir une origine
commune avec d'autres civilisations de l'Antiquité (Sumer, Perse,
Maya et Celte) : peut-être en souvenir de l'Atlantide.
La voie du cœur
Le
cœur est lié à la pensée. En effet, le lien
cœur-conscience est ce qui fait rougir de honte et, à l'opposé,
ce qui donne de l'enthousiasme (le cœur bat plus fort). Cela peut
surprendre, mais les anciens Égyptiens connaissaient la circulation
du sang et les pouvoirs mystérieux du cœur autant que son
rôle de moteur et de modérateur des déséquilibres
physiologiques du corps humain. Ils avaient conscience de la puissance
de la pensée et de la parole, des sons et des lumières,
des émotions et des sentiments. La conscience est représentée
par le hiéroglyphe du cœur, et on le comprend bien car,
aujourd'hui encore, nous avons des expressions qui témoignent
du lien cœur-conscience : "avoir bon cœur", "parler
à cœur ouvert", "travailler de bon cœur",
"ça me fait mal au cœur", "l'échange
a été cordial" , "de tout cœur avec vous",
"Mon petit cœur", "Bien cordialement". "Partir
le cœur léger" le jour de sa mort, tel était
l'état d'esprit qu'insufflait la culture profondément
religieuse de ce peuple antique. Quand régnait l'amour fraternel
et la concorde, les relations étaient naturellement bien meilleures
que lorsque s'instaure le règne de l'argent et du profit, comme
on le voit aujourd'hui !
La plume de Maât
La plume d'oiseau symbolise quelque chose d'aérien, et comme
cette plume de Maât est blanche, cela
exprime la pureté. Les ailes et les plumes permettent à
l'oiseau de s'élever dans les airs, ce qui signifie que la
plume est aussi le symbole de l'élévation de conscience
chez les Égyptiens, et c'est pourquoi elle est sur la balance
qui sert à la pesée de l'âme...
Enfin, ci-dessus, les accessoires qui soulèvent un soleil
rouge, comme s'ils étaient un générateur de lumière,
ont sans doute une signification qui échappe au profane...