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Amenhophis IV, fondateur du monothéisme

  • L’Égypte est le berceau du monothéisme, dont Ptah-Amon-Ra est le symbole trinitaire (tois en Un).
    Le pharaon Akhénaton voulut imposer le culte du Soleil renaissant, en partie pour s’affranchir de la domination des prêtres, trop nombreux et très puissants à l'époque. Après sa mort, l’Égypte revint à ses anciens cultes, ce pharaon fut déclaré hérétique et son œuvre ne lui survécut pas. Quoique. Le zoroastrisme et le monothéisme judéo-chrétien sont issus du monotéisme égyptien.

AkhenatonLe pharaon Akhénaton. La vie de ce roi reste inconnue dans bien des détails.
Il était fils de la reine Tiyi et d'Aménophis III. Il semble que déjà ce dernier marquait une prédilection pour Aton, le disque solaire élevé au rang de divinité, peut-être sous l'influence d'autres cultes solaires. Le besoin d'une nouvelle divinité pour un empire immense dépassant largement le cadre de l'Égypte, la nécessité d'abaisser la puissance orgueilleuse du clergé d'Amon et surtout de profondes aspirations mystiques poussèrent Aménophis IV à élever Aton au rang de dieu suprême. En l'an IV de son règne, c'est-à-dire vers 1366 avant notre ère, Aménophis IV changea son nom en celui d'Akhénaton, « splendeur d'Aton ». Bien que le début de son règne date de 1370, il est possible qu'à cette époque Aménophis III ait été encore vivant et qu'il ait associé son fils à son titre, il est une des énigmes de ce règne sur laquelle on discute encore. Toujours est-il que le clergé d'Amon fut dépossédé de ses biens et le nom d'Amon fut martelé sur les inscriptions monumentales. Si les autres divinités du panthéon égyptien ne furent pas persécutées, elles furent cependant négligées. Le roi était devenu le prophète de son dieu, le seul humain qui ait pu le comprendre et le faire connaître à son peuple.

Buste de NefertitiDans cette réforme, Akhénaton fut secondé, sinon poussé, par sa mère et surtout par son épouse, la célèbre Néfertiti dont le nom signifie « la belle qui est venue » (subsiste l'énigme de son origine). Le roi et la reine siégeaient ensemble, d'après les fresques. Il fit construire une cité dédiée à Aton pour en faire la capitale de son empire, loin de Thèbes, la ville d'Amon. Entièrement occupé à imposer son nouveau culte solaire et à glorifier son dieu par des hymnes de sa composition, Akhénaton délaissa les affaires de l'Empire qui se désagrégea rapidement.

Des révoltes éclatèrent en Égypte et le grand prêtre d'Amon reprit de l'influence. Il semble que vers la fin de sa vie, le pharaon ait tenté un rapprochement avec le clergé d'Amon, allant ainsi contre les sentiments de Nefertiti avec qui il parait s'être brouillé, et à sa mort, les frontières de l'Empire étant menacées, le général Horemeb s'empara du pouvoir.
Le jeune Toutankhamon, qui lui succéda en 1352, abandonna pour sa part le culte atonien pour revenir à l'orthodoxie amonienne, avant de mourir on ne sait au juste de quoi.

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L'influence égyptienne sur les autres religions - Sans doute était-ce à cette époque où Moïse, “instruit de toute la science des Égyptiens” Actes Ch. 7), partit d'Égypte pour répandre le monothéisme chez les Israélites (Haribou=Hébreux?) en emportant l'Arche d'alliance, fac simile de la Barque solaire portée lors de cérémonies égyptiennes (les chérubins ressemblant à des sphinx).
L'influence spirituelle des Égyptiens exilés en Perse se retrouve dans le monothéisme qui s'imposera après Zoroastre (le Mazdéisme était la religion répandue en Perse vers le IXe siècle avant J-C). La Sainte Trinité chrétienne est une reprise de l'idée de la tri-unité égyptienne.

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