POIGNARD EN ACIER INOXYDABLE
Couteau de chasse en inox
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Les égyptologues ont tout de suite été étonnés
par l'apparence de la lame de ce poignard. A l'exception de quelques
points de rouille, celle-ci était intacte. Elle semblait
totalement propre et brillante comme de l'acier "inox",
en dépit d'un séjour de 3300 ans sous les bandelettes
de la momie de Toutankhamon. Outre
sa lame exceptionnelle, le poignard possède un manche dominé
par un pommeau de cristal de roche, autre matériau rarissime
qui ne peut être travaillé qu'à l'aide de diamants.
Ces deux particularités réunies font de ce poignard
un exemplaire véritablement unique particulièrement
extraordinaire.
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En 1974, j'étais fort étonné en découvrant
la lame brillante de cet objet dans une vitrine du musée
du Caire. Le guide montrait le poignard aux touristes en affirmant
qu'il était taillé dans une météorite
ferreuse. Il existe effectivement dans le monde de nombreux exemples
d'objets rituels réalisés dans ces pierres venues
du ciel, et il est normal que les archéologues aient fait
le rapprochement avec cette dague d'apparat. Malgré tout,
soyons sérieux, la sécheresse de l'air en Égypte
ne peut, à elle seule, expliquer le maintien exceptionnel
de cette lame pendant 35 siècles. Il faut savoir que les
météorites métalliques sont oxydables et parfois
plus que les alliages de fer ordinaires ! En fait, la fonte et le
bronze sont des alliages de métaux qui ne rouillent pas et
sont capables de défier les siècles, la preuve, certaines
armes de l'âge du bronze nous sont parvenues en assez bon
état. Rappelons qu'à l'époque du jeune pharaon,
les Égyptiens se servaient exclusivement de bronze, de cuivre
et bien sûr d'or, métaux assez mous et faciles à
façonner. Il est donc probable que les Égyptiens aient
pu façonner cet objet inoxydable aux temps de Toutankhamon
sans connaître le procédé de fabrication utilisé
depuis peu.
Note. Le fer aurait commencé à être utilisé
seulement à partir de 1000 avant J-C, mais il n'est pas exclu
que, si l'on n'a pas d'éléments avant cette date, c'est
parce que ces objets seraient entièrement disparus par oxydation.
Robert Charoux pensait que cela expliquerait comment furent érigées
les constructions monumentales mégalitiques, cyclopéennes,
titanesques : nos lointains ancètres ont peut-être utilisé
des machines en fer...
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