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Thèbes, la ville aux sept portes

Un pylône en ruine du Temple de Karnak

Le linteau de ce pylône doit bien peser 20 tonnes. Comment faisaient-ils pour soulever ces mégalithes ?

« Esquisses de David Roberts en Égypte et en Nubie » © D.R. pictures ex Casao Artium Editeur
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Le 3 octobre 1898, un tremblement de terre secoue la Haute-Égypte. Les temples pharaoniques de la région de Thèbes sont ébranlés. Onze piliers de la grande salle hypostyle de Karnak s'écroulent. Le neuvième pylône s'effondre. Du tas de gravats qui se répandent sur Ie sol sortent des milliers de petits blocs de pierre gravés et peints. On y voit un pharaon et son épouse, les barques royales, les dieux, les soldats et les paysans, tout un pan de l'histoire de l'Égypte ancienne. Mais, à !'époque, il y a tant de mines prestigieuses à étudier que personne ne s'intéresse à ces déchets.

Presque un siècle plus tard, quelques milliers de ces pierres ont été assemblées, décryptées. Et ce qu'elles révèlent va provoquer un séisme dans le monde de l'archéologie. Il s'agit d'une révélation: le récit des premières années du règne d'Akhénaton, quand il se nommait encore Amenophis IV. Ce pharaon de la XVe dynastie avait rejeté les anciens dieux Égyptiens pour vénérer le seul Soleil, créant un véritable schisme. Précurseur selon les uns, illuminé pour les autres, Akhénaton est dangereux aux yeux des principaux dirigeants du pays. Son œuvre sera anéantie. Son nom, maudit. Son souvenir, effacé. Or, ces fresques reconstituées illustrent, pour la première fois, Ie début de cette révolution religieuse et politique.

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