Le plateau de Gizeh
Le grand sphinx, témoin impassible d'une civilisation disparue...
-
Que nous inspire cette statue qui inaugure une grande civilisation
? Une tête d'égyptien sur un corps de lion, c'est le
courage et la force dominé par l'intelligence, la royauté,
la sagesse.
-
Entre les pattes de devant du sphinx, l'entrée d'un souterrain
qui devait le relier à la grande pyramide par un passage
secret parait aujourd'hui inaccessible (2) car
des gardiens armés sont postés devant, et c'est la
stèle de Thoumès Ier
qui cache cette entrée.
-
La stèle de Thoumès Ier nous révèle
quel nom était alors donné à ce colosse de
pierre : Routy, ou Harmakhis (d'après G. Barbarin). Qu'importe,
mais il a fallu des échafaudages et des outils en métaux
pour que les sculpteurs puissent réaliser un tel chef-d'œuvre
à l'aube des temps. La métallurgie et d'autres techniques
existaient donc déjà en Égypte au néolithique.
-
Il y a une dizaine d'années, on a constaté que le
soubassement était rongé par l'humidité. On
a donc pensé qu'il faudrait scier la base du sphinx pour
l'isoler de l'eau qui stagne. Mais on ne soulève pas un tel
monument sculpté dans la roche.
(2) Les Mystiques du Soleil, chapitre «
Atlantes et Rois-Pontifes », Ed. Robert Laffont, Paris,
1971.
Nous avons été empêché de s'approcher par
un militaire armé lors de notre voyage en Égypte en 1974.
|