L'énigme de l'éclairage dans l'ancienne ÉgypteComment
les anciens Égyptiens s'éclairaient-ils dans les passages
souterrains, les mastabas, etc. ? Saint Augustin (354-430), nous a laissé la description d'une lampe merveilleuse d'un temple dédié à Isis, en Égypte, que, ni le vent ni la pluie ne pouvaient éteindre. Le père jésuite Kirscher, dans son "Oedipus Aegyptiacus", en 1652, fait référence à de nombreuses découvertes de lampes perpétuelles trouvées dans des caveaux souterrains à Memphis, par ses contemporains. On aurait trouvé des lampes qui brûlaient perpétuellement dans des chambres scellées des tombes proches de l'ancienne Memphis, en Égypte ; mais, exposées à l'air, elles s'éteignaient. Lorsque les archéologues français de la campagne d'Égypte de Napoléon découvrirent une gravure sur un mur d'un temple à Denderah, ils ne s'imaginaient pas avoir peut-être sous les yeux I'ancêtre d'une invention qui allait révolutionner Ie monde entier quatre-vingt ans plus tard : Ie courant électrique. Les personnages qui sont gravés dans les murs du temple de Denderah, aujourd'hui un musée national, supportent ce qui semble être des «ampoules» de plus d'un mètre et demi, contenant chacune un filament, reposant sur des isolateurs à haute tension et rattachés à des câbles tressés, eux-mêmes reliés à un transformateur. La majorité des égyptologues virent dans cette scène « des offrandes de lotus », des « pierres à aiguiser », ou des « offrandes de culte ». Mais Mariette découvrit des bijoux en plaqué or, ce qui prouve l'utilisation de la galvanoplastie dans l'antiquité par les anciens Egyptiens. |