Les temple d'Akhetaton (image virtuelle)
Pendant des décennies, les fragments historiques - les talatat,
en arabe - restent exposés au soleil, au vent et aux voleurs.
En 1967, quand les Français créent, avec leurs confrères
Égyptiens, un centre de recherches à Karnak, 10 000
de ces pierres sont soigneusement rangées sous un hangar. Des
chercheurs de l'Université de Philadelphie tentent de mettre
bout à bout quelques bas-reliefs. Impossible. Les morceaux
sont trop nombreux, trop ébréchés. II faut, pour
en découvrir les secrets, une méthode radicalement différente.
Deux hommes s'y attellent. Physicien de formation, Robert Vergnieux
arrive dans le monde de l'égyptologie grâce à
ses compétences techniques. Pendant huit ans, il administre
et informatise Ie centre de Karnak. En 1987, Vergnieux s'associe à
la cellule intelligence artificielle d'EDF et c'est ce travail remarquable
qui a donné un livre : Amenophis IV et les pierres du Soleil,
par Robert Vergnieux et Michel Gontran (Arthaud).
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